1. Elle augmente la disponibilité d’ATP, l’énergie immédiate de vos muscles
Lors d’un effort intense et bref (ex. : sprint, haltérophilie, HIIT), vos muscles utilisent l’ATP comme carburant.
Le problème ? Ces réserves s’épuisent en quelques secondes. La créatine permet de reconstituer plus vite l’ATP, via le système phosphocréatine, et vous aide à enchaîner les séries, les sprints ou les efforts courts avec plus d’intensité.
2. Elle soutient la performance… mais aussi la récupération
De nombreuses études montrent que la créatine :
- améliore la force maximale (surtout sur les exercices polyarticulaires)
- augmente la masse musculaire maigre (notamment lorsqu’elle est combinée à un entraînement structuré)
- accélère la récupération entre les séances
Une supplémentation régulière permet de mieux encaisser les charges d’entraînement… et donc de progresser plus vite.
3. Elle peut aussi améliorer la tolérance à l’effort prolongé
Même en endurance ou en sports mixtes (crossfit, sports collectifs), la créatine améliore la réserve d’énergie à haute intensité, ce qui est précieux dans les phases d’accélération, de relance ou de fin d’effort. Intéressant pour les runners, triathlètes, joueurs de foot ou de rugby, etc.
4. Elle joue aussi un rôle sur la cognition et la fatigue mentale
Le cerveau, comme les muscles, utilise de l’ATP. Certaines études montrent qu’une supplémentation en créatine peut :
- réduire la perception de l’effort
- améliorer la concentration sous fatigue
- favoriser une meilleure récupération cognitive post-séance
Un vrai plus pour les sportifs pros, les étudiants sportifs, ou les périodes d’entraînement intenses.
4. La créatine et les idées reçues, est-ce du dopage ?
La créatine n’est pas une substance dopante. Elle est naturellement présente dans notre corps, synthétisée à partir de trois acides aminés (glycine, arginine, méthionine), et aussi apportée par l’alimentation, principalement via la viande et le poisson.
L’Agence Mondiale Antidopage (WADA) ne considère pas la créatine comme un produit dopant. Elle n’apparaît sur aucune liste d’interdiction, et aucun contrôle antidopage n’a jamais sanctionné son usage.
Pourquoi cette confusion ? Parce que la créatine a été l’un des premiers compléments étudiés dans les années 90 à vraiment améliorer les performances sportives de manière mesurable. Elle a donc été associée à tort aux produits interdits… alors qu’elle est légale, bien tolérée, et extrêmement bien documentée. Aujourd’hui, la créatine bénéficie de centaines d’études cliniques, y compris chez l’enfant, les personnes âgées, ou les populations pathologiques, avec un excellent profil de sécurité lorsqu’elle est utilisée aux doses recommandées.