DHA et EPA, quelles différences ?
Le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosapentaénoïque) sont deux types d’oméga-3 essentiels, souvent confondus. Pourtant, leurs rôles dans l’organisme sont différents et complémentaires.
Le DHA (acide docosahexaénoïque)
Le DHA est un composant structurel majeur des membranes des cellules cérébrales et rétiniennes. Il contribue :
- Au maintien d’une fonction cérébrale normale (l’effet bénéfique est obtenu avec un apport quotidien de 250 mg de DHA).
- Au maintien d’une vision normale (l’effet bénéfique est obtenu avec un apport quotidien de 250 mg de DHA).
- Au maintien d’une pression artérielle normale, lorsqu’il est consommé en combinaison avec l’EPA (l’effet bénéfique est obtenu avec une consommation quotidienne de 3 g de DHA et d’EPA combinés, sans dépasser un apport total de 5 g par jour).
L’EPA (acide eicosapentaénoïque)
L’EPA est principalement reconnu pour son rôle dans :
- Le maintien d’une fonction cardiaque normale, en association avec le DHA (l’effet bénéfique est obtenu avec un apport quotidien de 250 mg d’EPA et de DHA).
Bien que l’organisme puisse convertir une partie de l’EPA en DHA, cette conversion est limitée et insuffisante pour répondre aux besoins optimaux en DHA, notamment pour le cerveau et les yeux.
Le DHA est donc considéré comme indispensable, en particulier pour les femmes enceintes et allaitantes, où il soutient le développement du cerveau et de la vision du fœtus.
Traditionnellement, les huiles de poisson fournissent ces oméga-3, mais elles peuvent être issues de la pêche intensive et peuvent contenir des contaminants.
Les huiles algales, comme le DHA issu du Schizochytrium Sp., offrent une alternative pure, durable et respectueuse de l’environnement, sans impact sur la faune marine.